Calendriers scolaires 2016-2017
Retrouvez les dates des prochains calendriers scolaires pour les zones A, B et C. Les zones et les dates des vacances scolaires ont changé depuis la rentrée scolaire de septembre 2015 : effectuez une recherche géographique pour vérifier si votre académie est concernée par le changement de zone.
Vacances | Zone A | Zone B | Zone C |
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Académies : Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers |
Académies : Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg |
Académies : Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles |
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Prérentrée des enseignants |
Reprise des cours : mercredi 31 août 2016 |
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Rentrée scolaire des élèves |
Reprise des cours : jeudi 1er septembre 2016 |
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Vacances de la Toussaint |
Fin des cours : mercredi 19 octobre 2016 |
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Vacances de Noël |
Fin des cours : samedi 17 décembre 2016 |
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Vacances d'hiver |
Fin des cours : |
Fin des cours : |
Fin des cours : |
Vacances de printemps |
Fin des cours : |
Fin des cours : |
Fin des cours : |
Vacances d'été |
Fin des cours : samedi 8 juillet 2017 |
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- Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués. Les élèves qui n'ont pas cours le samedi sont en congés le vendredi soir après les cours.
- Début des vacances d'été : les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusqu'à la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
- Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l'année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques.
Pour l'année scolaire 2016-2017, les classes vaqueront le vendredi 26 mai 2017 et le samedi 27 mai 2017.
À noter
Les dates fixées par le calendrier scolaire national peuvent, sous certaines conditions, être modifiées localement par le recteur.
Ce calendrier n'inclut pas les dates de fin de session des examens scolaires.
Pour la Corse, les départements d'outre-mer et les collectivités d'outre-mer
Les recteurs, vice-recteurs et chefs de services de l'Éducation nationale ont compétence pour adapter le calendrier national en fixant, par voie d'arrêté, pour une période de trois années des calendriers scolaires tenant compte des caractères particuliers de chacune des régions concernées.
Dossier Retraite des agents fonctionnaires - Vous souhaitez vous informer sur votre retraite
http://www.education.gouv.fr/pid34327/la-retraite-des-personnels-de-l-education-nationale.html
La pension est une allocation pécuniaire personnelle et viagère accordée aux fonctionnaires et, après leur décès, à leurs ayants cause, en rémunération des services qu'ils ont accomplis jusqu'à la cessation régulière de leurs fonctions. Son montant tient compte du niveau, de la durée et de la nature des services accomplis. Retrouvez ci-après des informations générales sur le droit à pension, les procédures à suivre et des contacts utiles.
La retraite des agents fonctionnaires
Vous souhaitez vous informer sur votre retraite
Un premier document d'information générale vous est adressé par courrier au début de votre vie professionnelle.
Puis, vous recevez tous les 5 ans, à partir de vos 35 ans, un relevé individuel de situation (RIS) récapitulant l'ensemble de vos droits. Vous pouvez aussi le demander à tout moment, dans la limite d'une demande tous les deux ans.
Le relevé de situation individuelle
À compter de vos 55 ans, cette information vous sera communiquée sous la forme d'une estimation indicative globale (EIG) comportant une estimation du montant de votre future retraite.
L'estimation indicative globale
Vous avez également la possibilité, à partir de l’âge de 45 ans, de bénéficier à votre demande d'un entretien information retraite. Cette demande est formulée auprès du Service des retraites de l’État.
Demande d'entretien information retraite
Pour toute information générale sur vos droits à pension, vous pouvez consulter le site du Service des retraites de l'État et notamment les rubriques relatives au calcul de la pension, à l'invalidité et à la réversion pour les ayants cause (conjoint, ex-conjoint, orphelins).
Service des retraites de l’État : pensions.bercy.gouv.fr
Le calcul du montant d'une pension de fonctionnaire
La pension civile d'invalidité
Les droits du conjoint et de l'ancien conjoint
Enfin, si vous souhaitez une information personnalisée "retraite" en relation avec votre carrière, vous disposez de correspondants dans votre académie.
Vos interlocuteurs en académie
Vous souhaitez partir en retraite
En qualité d’agent titulaire de l'éducation nationale, vous relevez du régime spécial prévu par le Code des pensions civiles et militaires de retraite.
Code des pensions civiles et militaires de retraite
Vous devez déposer votre demande de pension par voie hiérarchique au moins six mois avant la date à laquelle vous souhaitez cesser votre activité. Le non respect de ce délai réglementaire vous expose à un risque de rupture de paiement entre votre dernier traitement d’activité et le premier versement de votre retraite.
Vous devez remplir un formulaire EPR10 et le remettre à votre service gestionnaire. Celui-ci instruira votre demande et le transmettra au service en charge des retraites des personnels de l'éducation nationale et de l’enseignement supérieur pour vérification.
Télécharger le formulaire EPR10 (Demande de pension de retraite d'un fonctionnaire de l'État ou d'un militaire et demande de retraite additionnelle)
Le dossier sera alors transmis au Service des retraites de l'État qui déterminera le montant de votre pension et procèdera à sa concession. Votre titre de pension vous sera ensuite adressé par voie postale. Sa mise en paiement est subordonnée à la transmission par vos soins, d’une déclaration à compléter et à retourner au Centre des retraites qui vous sera indiqué.
La retraite des agents non fonctionnaires
En qualité d'agent non titulaire, vous relevez du régime général de l’assurance vieillesse de la sécurité sociale pour votre retraite de base. Celle-ci est gérée par la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV). Pour votre retraite complémentaire, vous relevez de l'Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques (IRCANTEC).
Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV)
Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques (IRCANTEC)
Si vous exercez dans un établissement privé sous contrat avec l’État (maîtres contractuels et agréés), vous relevez du régime général de l’assurance vieillesse de la sécurité sociale pour votre retraite de base, et des régimes complémentaires AGIRC et ARRCO. Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier du régime temporaire de retraite de l’enseignement privé (RETREP) et du régime additionnel de retraite (RAR) dont la gestion a été confiée à l’Association pour la prévoyance collective (APC).
Régimes complémentaires AGIRC et ARRCO
Le régime des fonctionnaires de l'État, des magistrats et des militaires.
- Info retraite : votre retraite, futurs retraités, invalidité, etc.
- Estimez le montant de votre retraite
- Formulaire, brochure et notices en téléchargement
Demande de pension de retraite (EPR10)
Demande de pension de réversion
Le code des pensions civiles et militaires
Le droit à l'information retraite
La table des valeurs du régime des retraites de l'État
Service des retraites de l’État : pensions.bercy.gouv.fr
Retraite additionnelle de la Fonction publique (RAFP)
Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV)
Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques (IRCANTEC)
Personnels des services gestionnaires, retrouvez la réglementation concernant les règles et procédures relatives au risque d'invalidité des fonctionnaires.
36ème colloque médical organisé par le SNAMSPEN - Mercredi 9 et jeudi 10 novembre 2016 - Centre universitaire des Saints Pères (Paris)
Cliquer sur le lien -> Argumentaire-37--me-colloque-2016-diffusion-definitive.pdf -> à imprimer ou à faire suivre à vos collègues. Merci de votre concours pour une large diffusion.
36ème colloque médical organisé par le SNAMSPEN
Mercredi 9 et jeudi 10 novembre 2016
Centre universitaire des Saints Pères (Paris)
Le SNAMSPEN organise depuis 36 ans un colloque de deux jours de formation médicale continue dédié à la pratique professionnelle des médecins scolaires. Près de 150 d'entre eux participent chaque année et démontrent ainsi l'intérêt de ces rencontres professionnelles.
Cette année, le colloque traitera de la scolarité et de l’orientation professionnelle des jeunes atteints de troubles psychiatriques, une préoccupation de plus en plus présente. Le médecin scolaire rencontre ces élèves dans des parcours scolaires et professionnels certes aménagés, mais orientés vers des métiers aux exigences souvent peu compatibles avec leur état de santé et leur bien-être.
Au cours de ce colloque, nous approfondirons les problématiques suivantes qui nous questionnent :
- Pourquoi chez des adolescents sans souci d’apprentissage se développe un refus scolaire anxieux, une phobie scolaire, un état borderline, une psychose, un état maniaco-dépressif, des troubles des conduites? Dans le cadre des manifestations cliniques et des traitements afférents : quel projet scolaire, pour quel avenir professionnel?
- Le train de l’école peut-il s'arrêter pour des élèves au parcours scolaire discontinu et permettre néanmoins une réussite scolaire et professionnelle ?
- Entre les pauses imposées par le soin, l'émergence de nouvelles difficultés d’apprentissages et le besoin ressenti par la famille et/ou l'élève de poursuivre le cycle scolaire: quelles sont les chances de réussite de ces élèves, quelles adaptations préconiser?
- Formation et insertion dans la vie professionnelle, au contact du public ou en lien avec des travaux réglementés: quel est l’impact de cette nouvelle notion « d’absence de dangerosité pour soi et pour autrui » ? Quel questionnement avoir pour délivrer un avis médical éclairé d’aptitude à une formation professionnelle, pour quelle profession, entre nécessité de protection, droit de l’individu et de la collectivité ?
- Monde du travail et prise en compte des besoins particuliers des travailleurs malades, handicapés psychiques..., où en est on?
- Finalement, face à la difficulté ou impossibilité d’apprendre qui perdure, à la désinsertion scolaire, jusqu’à parfois l’exclusion sociale et professionnelle, peut-on prévenir? Peut-on assurer au futur adulte une meilleure insertion au vu de ses capacités cognitives et de son état de santé?
Médecin scolaire, conseiller technique de l’institution et des familles, soucieux de promouvoir l'inclusion des plus vulnérables, il nous semble nécessaire de mieux connaître les pathologies psychiques des élèves et leur évolution, pour mieux accompagner les familles et leurs enfants malades vers le soin, l’autonomie et un projet de vie en cohérence avec le monde du travail actuel.
Via ce colloque articulé autour de la participation du Dr Chambry, Président du Collège de Pédopsychiatrie de la FFP, de celle de Madame Dessaule, spécialiste du handicap chargée par le ministère de la santé de la mise en place du rapport «Zéro sans solution», avec la contribution de médecins du travail, de psychiatres et d’associations de malades et de leurs familles, tous nous apporterons leurs regards et leur expertises pour mieux identifiés les enjeux à prendre en compte dans notre pratique collaborative avec les élèves, leurs parents, les équipes éducatives et les partenaires de soin.
Assurément, encore un colloque au plus près de nos préoccupations professionnelles!
Docteur Patricia Colson
Secrétaire Générale SNAMSPEN/Sgen-CFDT
Contact : snamspen@sgen.cfdt.fr
Bulletin d'adhésion
Cliquer sur le bulletin d'adhésion pour l'impirmer :
Cotisation-2016-Snamspen_definitive.pdf
Merci de votre confiance,
Toute l'équipe du SNAMSPEN/Sgen-CFDT
AGENDA ORIENTATION -> POLITIQUE D'ACCUEIL des ELEVES HANDICAPÉS du PRINCIPE À LA REALITE
L'AGENDA "ORIENTATION" APPROCHE --> RESSOURCES DOCUMENTAIRES SUR L'ACCUEIL SCOLAIRE D'UN ELEVE HANDICAPÉ
TOUT CYCLE TRAITÉ JUSQU'À L'ORIENTATION PROFESSIONNELLE & L'ACCOMPAGNEMENT À L'ENTREE DANS LE MONDE DU TRAVAIL...
Penser au Dossier ONISEP, très riche pour l'accès au monde du travail
Politique d'accueil
(extrait dosier Canopé - Pour en savoir plus sur un dossier , cliquer sur Consulter)
Maintenir et encadrer des élèves aux besoins particuliers dans l’école régulière
Rapport / Unité de recherche pour le pilotage des systèmes pédagogiques (Canton de Vaud, Suisse) / Karin Bachmann Hunziker et Patricia Pulzer-Graf
La problématique de l’intégration a été appréhendée au travers de dix situations d’élèves aux besoins spécifiques soutenus dans leur scolarité en classe régulière par des mesures financées par le SESAF. Consulter
Accompagnement des élèves en situation de handicap : la reconnaissance d'un vrai métier
Dossier en ligne (août 2013) / Ministère de l'éducation nationale
Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale, George Pau-Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative et Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, présentent de nouvelles mesures pour l'accompagnement des élèves en situation de handicap. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de la loi pour la refondation de l'École de la République et ont pour objectif de proposer une offre de scolarisation et d'accompagnement de qualité à chaque enfant en situation de handicap.Consulter
Handicap et études supérieures, c'est possible !
Table ronde (2013) / Canal U / Jean-Marc Marchal, Yves Cardellini, Christelle Landfield, Marie-Claude Bock
Dans le cadre de l’opération « Handicap et études supérieures, c’est possible ! », l’Université de Lorraine a accueilli les mercredis 23 et 30 janvier 2013 de 14h à 18h, les lycéens (de première et de terminale) en situation de handicap afin de les encourager à poursuivre des études supérieures. Consulter
La scolarisation des enfants en situation de handicap dans les pays européens : quelles voies de réforme pour la France ?
Note d'analyse (2013) / Centre d'analyse stratégique / Guillaume Malochet et Catherine Collombet
Depuis les années 1990, les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sont engagés dans un processus d’inclusion scolaire visant à adapter l’école à la diversité de ses élèves, dont les enfants en situation de handicap. Cette ambition commune masque des réalités contrastées selon les pays, faute d’une définition identique des besoins éducatifs particuliers. On peut néanmoins repérer des problématiques partagées par la plupart des pays européens :
- le rôle nouveau de l’enseignement spécialisé,
- la formation des enseignants et des personnels d’accompagnement,
- la reconnaissance statutaire des personnels d’accompagnement,
- le rôle des enseignants dans l’évaluation des besoins,
- la définition de l’orientation.
Ces différents points tracent des voies de réforme pour la France, sur les finalités de la scolarisation et les procédures d’orientation des élèves ainsi que sur l’amélioration des dispositifs d’accompagnement des enfants en situation de handicap à l’école.Lire l'analyse (fichier PDF)
Vivre et apprendre dans un IME
Vidéo (2012) / Cap Canal
Alain Mougniotte accueille Bertrand Gautier, directeur de l'association Les liserons, Isabelle Gateau, représentante des parents à l'IME de Fourvière et Sylvie Lemoine, conseillère pédagogique Nord Isère.Consulter l'émission
1er webinaire numerICE « Handicap et Numérique »
Conférence (février 2012) / Université de Lorraine / C. Landfried, Y. Cardellini
Durant le webinaire, de nombreuses questions ont été soulevées :
- Quelles aides pour les personnes en situation de handicap au sein de l’Université de Lorraine ?
- Les ressources numériques pédagogiques sont-elles faciles d’utilisation pour les handicapés ? Des tests sont-ils mis en place ?
- Comment adapter un site internet à un mal voyant ?
- Comment ces outils sont utilisés au quotidien ?
Guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés
Guide (novembre 2011) / Ministère de l'Éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative / MAIFLire le guide
Scolarisation des enfants en situation de handicap : rapport comparatif France/Belgique
Rapport (décembre 2011) / Isabelle Resplendino
Un rapport « comparatif » France/Belgique concernant « la scolarisation des enfants en situation de handicap ». Lire le rapport
Le droit à la scolarisation des enfants et élèves handicapés
Fiches juridiques (février 2011) / HALDE / Fabienne Jegu
Cette fiche juridique rappelle les textes de références concernant le droit à l'éducation pour tous et les principes de la scolarisation des enfants handicapés.Lire le document
École et handicap : quel chemin pour la scolarisation de mon enfant ?
Publication (2011) / Parcours handicap 13 / IA 13 / MDPH 13
L’association Parcours Handicap 13, aidée par l'Inspection académique
Aix-Marseille et la Maison départementale des personnes handicapées des Bouches-du-Rhône, sort un guide «École et Handicap». Celui-ci, créé pour les familles, réponds de façon simple aux questions que se posent les parents d’enfants en situation de handicap.Lire le guide
Sondage sur la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap en élémentaire et au collège
Étude (février 2011)/ CSA / HALDE / CNSA
L'apprentissage pour le jeune en situation de handicap peut se faire selon trois modalités :
Pour la réalisation de ce sondage, d’un échantillon national représentatif de 300 principaux de collège et un échantillon national représentatif de 501 directeurs d’école maternelle et primaire ont été interrogé, ainsi que des élus, des parents et des collégiens.Lire l'étude
Apprentissage et handicap
Article / Revue Réadaptation N° 567 (ONISEP)
L'apprentissage pour le jeune en situation de handicap peut se faire selon trois modalités :
- L'intégration simple dans un Centre de Formation d'Apprentis (CFA) ou une section apprentissage d'un lycée technique.
- L'intégration en CFA assortie d'un suivi et d'un soutien via un service d'accompagnement ad hoc.
- La formation dans un CFA spécialisé -CFAS- pour jeunes handicapés.
La scolarisation des élèves handicapés : du principe à la réalité
Dossier de presse (septembre 2010) / Ministère de l'Éducation nationale / Luc Chatel
Trois mesures de soutien au parcours des élèves handicapés :
- Les unités d’intégration au second degré se développent, avec un effort porté sur le lycée professionnel.
- Le dispositif de continuité de l’accompagnement des élèves handicapés est renforcé, notamment par la rénovation du cadre d’activité des auxiliaires de vie scolaire.
- Des dispositifs d’aide complémentaires sont déployés : accompagnementdes jeunes sourds, aménagement des épreuves d’examen, etc.
Parcours scolaires et parcours d'insertion : évolution des politiques et pratiques
Conférence (novembre 2009) / ESEN / Jean-Michel Lenzi
Intervenant au cours d'un séminaire intercatégoriel sur le thème "Parcours scolaires et parcours d'insertion", Jean-Marie Lenzi, après un rappel des objectifs de l'orientation professionnelle, présente les évolutions récentes : la loi pour la formation et l'orientation pour toute la vie (OFPTLV). Il analyse ensuite en détail les dispositions de cette loi.Consulter
Guide de l'Accessibilité dans l'Enseignement Supérieur (HEAG)
Site internet / The European Agency for Development in Special Needs Education
Site du Guide de l’Accessibilité dans l’Enseignement Supérieur (HEAG : Higher Education Accessibility Guide) qui vise à promouvoir les services d’’aide au handicap dans les établissements d’enseignement supérieur.Consulter le dossier
École et Handicap : de la séparation à l’inclusion des enfants en situation de handicap
Dossier d'actualité n° 52 (mars 2010) / INRP / Marie Musset et Rémi Thibert
Ce dossier fait le point sur la recherche et l'actualité du handicap à l'école, en France et au niveau international. Après un point sur la loi de 2005 en France, il s'attache à comparer les situations dans différents pays, en particulier en matière de formation des professionnels en charge de la scolarisation des enfants en situation de handicap et d'organisation des infrastructures scolaires. Nous montrons enfin comment cette problématique s'inscrit dans le cadre de l'« Éducation pour tous » et de l'inclusion sociale au sens large.Consulter le dossier
Guide de la personne handicapée dans l'Enseignement supérieur
Site (février 2010) / Université de Lyon
Ce guide a pour objectif de rendre lisible les dispositifs existants dans le champ du handicap à Lyon et à Saint-Étienne. Ainsi, son objet est de fournir quelques points de repères : le nom des correspondants, les démarches à effectuer, des références au cadre légal et d'autres nombreux liens à explorer.Lire
La scolarisation des élèves handicapés, Repères et références statistiques - édition 2009
Extrait (septembre 2009) / DEPP
État des lieux sur les différents modes de scolarisation des enfants handicapés et leur répartition par types d'établissements scolaire, hospitalier et médico-éducatif.Lire
Insertion sociale et professionnelle par la voie des Unités pédagogiques d’intégration en lycée professionnel (UPIL)
Site internet (juin 2009)/ INS HEA, Asmoune, le Groupement Régional pour l'Accompagnement, la Formation et l'Insertion Concertée de Bretagne
Le site consacré aux UPI des lycées, en particulier des lycées professionnels, a comme objectif de favoriser les échanges d’informations, d’expériences et de compétences entre tous les personnels impliqués dans ces dispositifs et leurs partenaires dans le cadre de la scolarisation des jeunes handicapés présentant des troubles importants des fonctions cognitives. Lire
Les politiques éducatives - la scolarisation des élèves handicapés
Article / Ministère de l'éducation nationale
L'amélioration de l'accueil des élèves handicapés en milieu scolaire se poursuit. L'application de la loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées contribue à cet effort d'intégration.Lire
Les différents parcours de la voie professionnelle et leur accessibilité pour des élèves handicapés
Conférence / ESEN (février 2009)
Conférence de Jean-Paul CHASSAING, IGEN honoraire groupe Sciences et techniques industrielles, prononcée au cours d'un séminaire sur « La qualité de la scolarisation des élèves handicapés : évaluer les compétences dans le second degré » destiné aux équipes académiques comprenant le coordonnateur chargé de mission « handicap » auprès du recteur, et des inspecteurs du second degré disciplinaires, E.V.S., D.S.D.E.N.Voir ou écouter la conférence
La scolarisation des enfants et adolescents handicapés
Guide (2007) / Ministère de l'éducation nationale / Note d'information de la D.E.P.P. et de la D.R.E.S.S.
La scolarisation des enfants et adolescents handicapés est l’un des principaux enjeux de la nouvelle politique du handicap, définie par la loi du 11 février 2005. On parle de milieu scolaire ordinaire quels que soient l’enseignement dispensé et le type de scolarisation. Lire
La scolarisation des enfants et adolescents handicapés
Étude (mars 2007) / Études et Résultats
En 2005-2006, 235 400 enfants et adolescents en situation de handicap ont été scolarisés en France. Les structures de l’Éducation nationale ont accueilli 151 500 d’entre eux. Parmi ces derniers, 69 % étaient scolarisés dans des classes ordinaires ou dans des classes adaptées à des élèves présentant des difficultés scolaires ou sociales (scolarisation « individuelle »). Lire
Réussir la scolarisation des enfants handicapés
Rapport (2006) / Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche / Guy Geoffroy
L'accompagnement des élèves handicapés dans leur scolarité ; l'attractivité du métier d'auxiliaire de vie scolaire ; 19 propositions concrètes pour améliorer et structurer la mise en œuvre de l'article 19 de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances.Lire
La politique d'accueil des étudiants handicapés
Rapport (2006) / Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche / Georget Michel, Mosnier Michèle
Le rapport examine, à partir d'un échantillon de vingt universités, les conditions dans lesquelles ces établissements accueillent des étudiants handicapés et les mesures pour généraliser cet accueil. Le rapport décrit la situation actuelle à travers les cinq principaux aspects d'une politique d'accueil (effectifs, accueil, accessibilité, dispositifs d'accompagnement pédagogique, autres modes d'accompagnement).Lire
Culture et handicap
Dossier en ligne / Ministère de la culture et de la communication
La culture est au cœur de la cité. Comme la cité, la culture doit être accessible au plus grand nombre. En prenant en compte les besoins des personnes handicapées, en veillant à favoriser un meilleur accès de l'ensemble des publics à la culture et aux pratiques artistiques, comme aux moyens d'information et de communication, le ministère de la Culture et de la Communication est fidèle à l'une des ses missions premières.En savoir plus
ONISEP
Dossier en ligne / ONISEP
Dossier de l'ONISEP sur les différentes possibilités de scolarisation des élèves handicapés ou momentanément éloignés pour maladie.
En savoir plus
La lettre de Réadaptation
Revue bimestrielle / ONISEP
L’Onisep met à disposition d’un large public des informations détaillées sur les nouvelles instances administratives, le parcours de formation de l’élève handicapé et l’offre globale de formation. La lettre de « Réadaptation », bimestrielle, a pour objectif de relayer cette information auprès des internautes.En savoir plus
Mise à jour : octobre 2013
GUIDES :
- http://www.afpssu.com/wp-content/uploads/2014/04/scolariser_eleves_handicapes_114819.pdf
- http://www.afpssu.com/wp-content/uploads/2014/04/guide_eleves_autistes_130575.pdf
MALTRAITANCE CHEZ L’ENFANT : REPÉRAGE ET CONDUITE À TENIR (Dossier HAS 2014)
Maltraitance chez l’enfant : repérage et conduite à tenir
Cette fiche mémo concerne les enfants maltraités comme ceux en risque de l’être. Elle est dans la continuité des travaux déjà engagés par la HAS sur la question des violences interpersonnelles et de leur impact sur la santé.
Plus de 80 % des mauvais traitements sur un enfant sont infligés au sein de la famille. La maltraitance est caractérisée par son début précoce et sa chronicité.
La difficulté et la complexité des situations, ainsi que le fort sentiment d’isolement du professionnel, expliquent la nécessité de mettre à la disposition des professionnels des informations claires et précises pour les aider dans le repérage des violences chez l’enfant et la conduite à tenir pour protéger l’enfant.
Date de validation
octobre 2014
Documents
- Maltraitance enfant - Fiche Mémo (
306,76 Ko)
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- Maltraitance enfant - Rapport d'élaboration (
1,11 Mo)
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- Maltraitance enfant - Modèle type de signalement - Format Word (
59 Ko)
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- Maltraitance enfant - Modèle type de signalement - Format pdf (
125,37 Ko)
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- Maltraitance enfant - Modèle type de certificat sur demande spontanée - Format Word (
50,5 Ko)
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- Maltraitance enfant - Modèle type de certificat sur demande spontanée - format pdf (
119,73 Ko)
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Outils
Une école inclusive pour une éducation inclusive…(CNESCO et CIEP) + regard SGEN-CFDT
Une école inclusive pour une éducation inclusive…
PUBLIÉ LE 24/02/2016 À 09H56 par Annie Catelas - Sgen-CFDT
Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) et le Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP) ont organisé deux journées de réflexion et de débats, les 28 et 29 janvier 2016, sur le thème de l’éducation inclusive pour laquelle l’école a un rôle essentiel à jouer.
Cette conférence de comparaisons internationales sur les politiques favorisant l’inclusion des élèves en situation de handicap a été menée en partenariat avec le secteur de l’éducation de l’UNESCO et l’Agence européenne pour l’éducation inclusive et adaptée.
- Depuis les années 1990, les pays de l’OCDE sont engagés dans un processus d’inclusion scolaire visant à adapter l’école à la diversité de ses élèves, dont les enfants en situation de handicap. Cette logique succède à la logique d’intégration qui partait des déficiences de l’élève, visant à les combler pour l’adapter à l’école : c’est désormais l’école qui doit s’adapter aux enfants.
- Les préconisations induites par la loi du 11 février 2005 - mobilisation de tous les acteurs, inclusion, orientation, sécurisation des parcours, accès à l’emploi, rappelées par la loi de refondation de l’école du 9 juillet 2013 - visent l’inclusion de tous, non seulement à l’École mais aussi dans la société.
- En effet, l’éducation inclusive ne peut être dissociée de l’accessibilité du système éducatif, de la manière de penser l’Ecole. Il s’agit avant tout de favoriser le bien-être de chacun, de favoriser les apprentissages de tous.
- Mettre en place un parcours pour chacun des élèves, tout au long de la scolarité, nécessite un glissement de perspectives : c’est placer la réussite de tous au cœur des missions de l’école et non de lutter contre l’échec scolaire, précise S. Ebersold (INSHEA).
- Accueillir et inclure tous les élèves, quelles que soient leurs difficultés, est une obligation. Il convient de définir l’éducation inclusive comme l’accès à l'école des enfants au nom des droits. L’éducation inclusive est un moyen au service de la citoyenneté, précisent conjointement l'Unesco, l' OCDE, la commission européenne , le conseil de l'Europe.
- Celle-ci est très variable d'un endroit à l'autre et d'un pays à l'autre, selon les cultures d'acceptation, de vision de l'autre, les institutions. En Europe, la désinstitutionalisation a été adoptée mais n’est pas imposée : c'est une recommandation.
- Passer d’établissements résidentiels à des services dans la communauté génère l’inquiétude des associations gestionnaires des établissements et de nombreux enseignants.
EN ITALIE :
Sous la pression de la société et des associations, une loi pédagogique de refonte au nom de l'intégration, adoptée en 1977, visait la fermeture des établissements et des classes spécialisées… La loi décrète la présence des enfants porteurs de handicap dans les classes ordinaires avec projet éducatif individuel et alliance entre diagnostic médical et pédagogique. Elle a également permis l’attribution de personnels supplémentaires avec l'appui d'associations qui représentent aujourd’hui 15% des enseignants. Ces personnels sont formés en université. Ils sont professeurs de soutien avec le même statut et une formation supplémentaire. Le professeur de soutien est en appui à la classe où il y a un enfant handicapé.
EN FINLANDE :
La loi sur l’Ecole pour tous date de 100 ans. La volonté ministérielle prend en compte l’inclusion dans la formation initiale comme moyen de la réussite de tous. Le soutien existe pour tous. Il est intensifié pour les élèves rencontrant des difficultés et défini par le plan d’apprentissage et un soutien spécial individualisé est mis en place pour les élèves les plus en difficulté. Le co-enseignement se développe et les écoles spécialisées ferment. Les écoles sont très autonomes et peuvent s’organiser en ayant ou pas recours aux professionnels spécialisés.
EN SUÈDE :
Il s’agit davantage d’équité que d’inclusion dans le langage courant. Les différentes réformes de décentralisation permettent des initiatives locales pour une éducation inclusive. Les besoins de soutien, d’interventions précoces sont importants. La tendance à externaliser s’accentue, la remise en question de « l’inclusivité » du système est posée, en lien avec le développement de la compétitivité !
AUX ETATS UNIS :
Les lois sont très variables d’un état à l’autre. La plupart du temps, on ne parle pas d’inclusion mais d’environnement le moins restrictif possible. L’enseignement différencié, le co-enseignement et la participation active de tous les enfants sont des pratiques courantes.
EN AUTRICHE :
La volonté d’éducation inclusive est très variable selon les régions. Les parents décident de l’orientation de leurs enfants, conseillés par les centres spécialisés. L’enseignement élitiste est très fréquent au-delà de l’âge de 10 ans. La loi définit un maximum de 5 élèves à besoins particuliers par classe. Au-delà, elle attribue un adulte en plus. La nécessité de formation des maîtres, de concertation des différents acteurs est criante.
EN ANGLETERRE :
La politique inclusive est guidée par le marché. Les enfants sont constamment testés. Il est nécessaire de travailler avec l’école dans son environnement pour viser plus d’équité et de justice. L’idée de l’éducation inclusive est un tournant dans l’éducation pour tous, à tout niveau. En Ecosse, la pédagogie inclusive existe déjà dans la formation initiale.
Conclusion des participants :
Tous les participants s’accordent à reconnaître la place du travail d’équipe et du partenariat avec les parents et les collectivités. La place de « leadership », jouée par le responsable de l’établissement, est primordiale. La santé publique et l’éducation doivent être la préoccupation de tous dans toute société.
- Réduire la marginalisation, l’exclusion et l’échec scolaire nécessite un partage des compétences, des connaissances, entre et en dehors de l’école.
- Tous les participants s’accordent à penser qu’il est nécessaire d’avoir un cadre pour l’école inclusive permettant de fournir aux écoles les aides nécessaires. Il s’agit aussi de travailler l’individualisation de chaque enfant pour penser différemment. L’inclusion est une attitude à adopter. Il ne peut y avoir d’inclusion scolaire sans inclusion communautaire.
- Les différents ateliers sur les thèmes du parcours de scolarisation, des inégalités territoriales, des projets éducatifs, de la formation, du rôle du numérique, de l’établissement, du bien-être scolaire ont permis de réfléchir, plus spécifiquement, aux préconisations issues de ces deux journées de conférence.
- Il s’agit de faire en sorte que l’inclusion scolaire devienne l’affaire de tous, condition indispensable pour sa mise en œuvre et sa réussite. Cet objectif ne sera atteint que si l’ensemble des acteurs de la société (politiques, législateurs et praticiens...) ont cette volonté.
Ainsi, comme le revendique le Sgen-CFDT, l’éducation inclusive doit permettre de :
- favoriser la réussite de tous ;
- offrir un accueil bienveillant à tous les élèves ;
- développer la coopération entre l’école et les partenaires, notamment le secteur médico-éducatif ;
- faire de la diversité un atout pour l’Ecole ;
- penser l’accessibilité comme un processus physique mais aussi technique, humain et pédagogique : les besoins sont ceux des élèves mais aussi des acteurs de l’Ecole
- penser la formation initiale et continue de tous les acteurs en ce sens
- mettre en cohérence les aides autour de l’élève, du maitre et de la classe.
POUR UNE PRISE EN CHARGE COLLABORATIVE DES ÉLÈVES - Le Pôle Santé avance sur la voie du travail collaboratif...
POUR UNE PRISE EN CHARGE COLLABORATIVE DES ÉLÈVES
PUBLIÉ LE 22/02/2016 À 11H47 par Adrien Ettwiller et Patricia Colson
Des textes relatifs aux missions des infirmiers et des médecins sont parus. Ils définissent leurs rôles respectifs et complémentaires dans le suivi des élèves.
Pour nos syndicats, ces textes, bien qu’insatisfaisants, ont le mérite d’avoir été actualisés en prenant en compte les nouvelles réalités professionnelles – ce qui n’est pas encore le cas pour les collègues assistants sociaux.
Dès la grande section de maternelle, l’infirmier doit être autorisé à exercer son rôle propre dans le cadre d’un objectif de santé publique défini par l’État, tout comme le médecin qui est tenu à des obligations institutionnelles.
Pour éviter la confusion parfois entretenue, il convient de clarifier la situation :
OUI, nous sommes favorables à une harmonisation nationale des pratiques, des outils et du recueil des données concernant les bilans de santé des élèves voire des étudiants : dossier de santé scolaire, déroulement des bilans, tests...
NON, le bilan de santé n’est pas exclusivement effectué par le médecin scolaire.
OUI, dans le bilan des élèves de 6 ans, certains actes relèvent bien de l’exercice propre des
infirmiers.
NON, l’expertise médicale du médecin scolaire n’est pas systématiquement requise pour s’assurer de la santé des élèves de 6 ans.
OUI, l’arrêté du 3 novembre 2015 place le médecin dans la position d’acteur principal de la visite des élèves de 6 ans afin d’assurer le diagnostic ou le suivi des troubles des apprentissages.
NON, acteur principal ne signifie pas acteur exclusif.
OUI, il existe une coordination fonctionnelle entre infirmiers et médecins.
Le Snamspen et le Sgen-CFDT travaillent :
- À la construction d’un pôle santé-social.
- À la reconnaissance pleine et entière des rôles propres et de l’expertise de chaque profes- sionnel dans l’élaboration des lettres de missions à l’Éducation nationale.
- À la valorisation de la contribution des personnels dans l’exécution des missions qui leur sont confiées et à assurer la reconnaissance de l’expertise des personnels infirmiers, et notamment la prise en compte de leur activité clinique en tant que telle.
- À l’accès à une formation d’adaptation à l’emploi dès la prise de fonction.
- À une formation professionnelle continue et adaptée aux problématiques de santé et aux réalités des secteurs.
C’est en proposant ensemble que nous obtiendrons des avancées individuelles et une amélioration du service public !
Qui sommes nous - Notre profession de foi & Coordonnées
SNAMSPEN/Sgen-CFDT
47-49 Avenue Simon Bolivar
75 950 Paris cedex
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Défendre un métier, la médecine scolaire et ses experts que sont les médecins de l’Education nationale quelque soit leur statut, dans le respect des valeurs du service public
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- Nos Bulletins d'information trimestriels
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Mise en place du parcours éducatif de santé pour tous les élèves
Mise en place du parcours éducatif de santé pour tous les élèves
circulaire n° 2016-008 du 28-1-2016
MENESR - DGESCO B3-1
SCHIZOPHRÈNE - UNE AFFAIRE DE MILIEU URBAIN - DES MARQUEURS DE SURVENUE ET D'ÉVOLUTION A LA RÉMISSION DURABLE
Schizophrénie
Dossier réalisé en collaboration avec Marie-Odile Krebs, directeur de recherche à l’Inserm (unité 894), professeur de psychiatrie à l’université Paris Descartes et chef de service à l’hôpital Sainte-Anne à Paris - Mai 2014
La schizophrénie est une maladie psychiatrique caractérisée par un ensemble de symptômes très variables : les plus impressionnants sont les délires et les hallucinations, mais les plus invalidants sont le retrait social et les difficultés cognitives. Aujourd’hui, une prise en charge adaptée permet d’obtenir une rémission durable chez un tiers des patients. Les chercheurs tentent de mieux comprendre la pathologie et ses facteurs de risque. Ils cherchent aussi à identifier des marqueurs de sa survenue et de son évolution. Leur objectif : être en mesure d’intervenir le plus tôt possible et de prévenir la sévérité de la maladie.
La schizophrénie concerne environ 0,7% de la population mondiale, dont 600 000 personnes en France. Elle sévit dans toutes les régions du monde mais semble plus fréquente en milieu urbain et chez les migrants. Elle se déclare le plus souvent à l’adolescence, entre 15 et 25 ans. Elle peut être diagnostiquée plus tôt, mais très rarement chez des enfants. Dans 35 % à 40 % des cas, elle se manifeste par des débuts aigus, avec des bouffées délirantes. Une hospitalisation est souvent nécessaire lors du premier épisode.
La maladie touche aussi bien les femmes que les hommes. Toutefois, d’après certaines études, elle pourrait être plus précoce et plus invalidante chez ces derniers.
Des symptômes très variables
Les symptômes de la schizophrénie sont très hétérogènes d’un patient à l’autre et évoluent souvent au cours de la maladie.
© Inserm 2010
Anne Giersch, Responsable équipe Inserm U666, CHRU, Pôle de Psychiatrie - Centre Hospitalier Régional Universitaire de Strasbourg
Les cliniciens les classent en trois groupes :
- Les symptômes positifs sont les plus impressionnants : un sentiment de persécution(paranoïa), une mégalomanie, des idées délirantesbizarres, invraisemblables et excentriques, mais également d’hallucinations sensorielles. Ces dernières sont le plus souvent auditives, avec une ou plusieurs voix discutant des pensées du patient. Elles peuvent aussi être visuelles, olfactives, tactiles ou gustatives.
- Les symptômes négatifs correspondent à un appauvrissement affectif et émotionnel avec une mise en retrait par rapport à la famille et la société. Les cliniciens parlent souvent d’"émoussement" de l’émotivité, de la communication et de la volonté. Les patients s’isolent, présentent une perte d’intérêt, une difficulté à entreprendre des actions et paraissent insensibles au monde extérieur.
- Il existe par ailleurs une désorganisation de la pensée, des paroles, des émotions et des comportements. Les patients évoquent des sentiments contradictoires dans une même discussion, tiennent des discours incohérents. A ces symptômes s’ajoutent très souvent une baisse de l'attention, de la concentration, de la mémoire ou encore de la compréhension. Cela se traduit notamment par une incapacité à planifier des tâches simples, comme faire son travail ou des courses, source d’un handicap majeur dans la vie quotidienne.
La présence de symptômes positifs facilite le diagnostic de la maladie. A l’inverse, des symptômes négatifs peuvent être associés à une dépression, retardant parfois le diagnostic de plusieurs années.
Un tiers des patients en rémission durable
La schizophrénie est une maladie chronique qui évolue en général par phases aiguës dans les premières années, puis qui se stabilise avec des symptômes résiduels d'intensité variable selon les sujets. Le pronostic varie en fonction des caractéristiques de la maladie. Il dépend aussi de la qualité du soutien psychosocial, de l'accès aux soins et de l'adhésion du patient à sa prise en charge. Il existe des facteurs de bon pronostic, comme le fait d’être une femme, d’être dans une situation sociale et familiale stable lors du premier épisode psychotique, d’avoir conscience de sa maladie et de participer activement au suivi avec les médecins, ou encore de bénéficier d’une prise en charge rapide dès les premiers troubles psychotiques. D’autres facteurs sont au contraire moins favorables, notamment le fait d’être de sexe masculin, en situation d’isolement social et de célibat, avoir des antécédents familiaux, une progression rapide des symptômes négatifs, ou encore une longue période de latence avant les premiers soins.
Au final, environ un tiers des patients sont en rémission durable après quelques années de traitement : ils reprennent une vie sociale, professionnelle et affective. Chez les autres, la maladie persiste dans le temps avec des symptômes à peu près contrôlés grâce à un suivi médical, mais avec des rechutes possibles. Restent malheureusement 20 à 30 % de sujets peu répondeurs aux traitements.
Une dangerosité surtout contre soi-même
Pendant la phase aigüe de la maladie, les patients ont une qualité de vie très altérée. Environ la moitié des patients souffrant de schizophrénie fait au moins une tentative de suicide dans sa vie et 10 % en meurent. En dépit de l’emphase donnée à certains faits divers, les patients dangereux pour la société sont une minorité. Seuls de rares cas donnent lieu à des accès de violence au cours d’une crise, et cette agressivité est le plus souvent tournée vers le patient lui-même.
Une affaire de génétique et d’environnement
© Inserm, P. Latron
Variations génétiques - T, A, G, C : ces quatre lettres de l'alphabet du vivant servent à écrire l'information génétique. Elles désignent la thymine, l'adénine, la guanine et la cytosine, quatre bases chimiques entrant dans la composition de tout ADN. Dans le cas d'une pathologie génétique, l'écriture des gènes connaît des fautes, c'est-à-dire des suppressions, inversions ou duplications de bases chimiques.
La schizophrénie est une maladie complexe dont la survenue repose sur la présence d’éléments génétiques et environnementaux.
Composante génétique de la maladie
Il existe à priori deux types de prédisposition génétique à la maladie :
- la présence chez un individu de plusieurs variants génétiques associés à un léger sur-risque de développer la maladie, qui augmentent sa vulnérabilité à des facteurs de risque environnementaux. Des travaux consistant à rechercher des gènes de susceptibilité à la maladie chez un grand nombre de patients (genome wide association) ont permis de détecter certains de ces gènes. Mais l’hétérogénéité du trouble et le faible effet de ces variations génétiques rendent difficile leur identification formelle.
- la présence de mutations ponctuelles, rares mais à effet majeur, qui exposent à un risque beaucoup plus important. Certaines de ces mutations pourraient altérer des gènes impliqués dans la plasticité neuronale, c’est à dire dans la capacité des neurones à modifier leur activité en fonction de leur environnement (nouvelles connexions, nouvelles propriétés…) pour optimiser le fonctionnement cérébral.
Au total, probablement près de 10 % de la population serait porteuse de certains facteurs de vulnérabilité à la schizophrénie. Mais, rappelons-le, la maladie touche moins de 1 % des individus. En outre, chez deux vrais jumeaux qui ont le même patrimoine génétique, le risque de schizophrénie de l’un est de 30 à 40 % si l’autre est malade. Ainsi, même en présence de variants génétiques à effet majeur, la génétique n’explique pas à elle seule la survenue de la maladie : elle dépend également de l’environnement.
Composante environnementale de la maladie
Le poids réel des facteurs environnementaux est encore mal connu, mais des travaux suggèrent que certains éléments influençant le développement cérébral (comme des problèmes au cours du développement fœtal en raison d’incompatibilité rhésus ou de complications liées à une grippe contractée pendant la grossesse) pourraient entrainer un risque de développer une schizophrénie par la suite. D’autres facteurs de risque plus tardifs sont montrés du doigt comme déclencheurs de la maladie : La consommation de substances psychogènes comme le cannabis est l’un d’entre eux. Il est maintenant établi que l’usage régulier de cannabis avant 18 ans double le risque de schizophrénie. Le fait de vivre en milieu urbain ou encore d’être enfant issu de l’immigration semble également jouer un rôle.
La maladie est par ailleurs associée à des anomalies anatomiques au niveau du cerveau : anomalies de la substance grise (les corps cellulaires des neurones et des glies) et de la substance blanche (les fibres nerveuses, axones et dendrites, permettant la communication entre neurones), déficit du neuropile (tissu interstitiel de la substance grise), déficit oligodendrocytaire, perte de myéline (gaine lipidique des fibres nerveuses).
Prise en charge médicamenteuse et psychosociale
© @ Inserm 2009
Pierre-Michel Llorca, Chef de service de psychiatrie du centre médico-psychologique, Chu de Clermont-Ferrand
La prise en charge de la maladie est difficile en raison de la multiplicité et de la diversité des symptômes. Elle dépend du profil de chaque patient. Du fait du manque de connaissances relatives aux bases biologiques et environnementales de la maladie, les traitements et thérapies sont essentiellement symptomatiques. Ils améliorent néanmoins la vie des patients et peuvent conduire à une rémission durable.
Après l’arrivée en 1952 du premier neuroleptique, la chlorpromazine, les antipsychotiques (clozapine, rispéridone, olanzapine, aripiprazole) ont révolutionné la vie des patients principalement atteints de symptômes positifs. Ces médicaments ne "guérissent" pas la maladie, mais ils atténuent ses symptômes et réduisent les taux de rechute. Ils permettent aussi aux patients d’accéder à la prise en charge psychosociale (réinsertion) ou à la remédiation cognitive (voir plus loin). La difficulté reste néanmoins de faire adhérer les patients à leur traitement sur le long terme (au moins deux ans après un premier épisode, et plus de cinq ans après un second épisode). Beaucoup des patients sont dans le déni, ou interrompent leur traitement après quelques mois, dès qu’ils se sentent mieux ou en raison d’effets indésirables (en particulier la prise de poids). Ils rechutent alors. Le contrôle de la maladie passe par l’observance du traitement.
Malheureusement, les antipsychotiques sont peu (ou pas) efficaces pour atténuer les symptômes négatifs et la désorganisation.
La stimulation magnétique transcranienne semble parfois efficace chez des patients résistants aux traitements, ou en adjonction aux antipsychotiques. Mais les modalités de son utilisation doivent encore être optimisées. Cette thérapie consiste à appliquer un champ magnétique sur une zone du cerveau pendant quelques secondes. Quelques séances menées sur une courte période peuvent permettre de réduire drastiquement la survenue d’hallucinations et atténuer les symptômes négatifs pendant plusieurs mois.
Dans les formes de la maladie sévères ou résistantes, l’électroconvulsivothérapie (électrochocs) peut être indiquée. C’est notamment le cas chez certains patients souffrant de formes catatoniques (perturbations psychomotrices particulières), désorganisées ou associées à des troubles de l’humeur.
Pour traiter les symptômes de désorganisation, la réhabilitation (ou remédiation) cognitive est privilégiée. Il s’agit d’une technique non médicamenteuse qui consiste à identifier les différentes composantes cognitives altérées par la maladie (troubles attentionnels, mémorisation, exécution…) et à trouver des solutions pour guérir ou contourner ces troubles, à travers des jeux de rôles, des exercices ou encore une éducation à sa propre maladie. L’objectif est de permettre au patient de retrouver une vie la plus normale possible. Cette approche d’origine anglo-saxonne se développe beaucoup en France. Elle se pratique le plus souvent sous forme d’entretiens individuels entre le patient et un professionnel de santé formé à cette thérapie (psychologue, infirmier…), au rythme de deux à trois séances par semaine pendant environ 3 à 6 mois.
Des thérapies cognitivo-comportementales aident également le patient à éviter l’enfermement sur lui-même et la désocialisation progressive. Ces thérapies peuvent aborder des dimensions émotionnelles (angoisse, estime de soi, gestion du stress), sociales (hygiène de vie, motivation à entreprendre et aller vers les autres), ou encore médicales (réduire la consommation de substances psychogènes, éducation sur sa maladie).
Mieux comprendre l’action des facteurs de risque
Les chercheurs tentent actuellement de mieux comprendre l’influence des facteurs génétiques et environnementaux dans le déclenchement et l’évolution de la maladie. L’espoir est de pouvoir mettre en place des mesures de prévention, mais aussi de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques qui permettront de traiter la cause de la maladie, et non plus seulement ses symptômes.
Certaines études suggèrent que l’incidence de la schizophrénie serait plus élevée en milieu urbain. Un projet européen (EU-GEI, pour European network of national schizophrenia networks studying gene-environment interactions), dont le but est d’étudier les déterminants génétiques et environnementaux de la schizophrénie, s’intéresse notamment à ce phénomène. En France, les incidences de la maladie dans les territoires de Clermont-Ferrand et de Créteil seront comparées. Le stress pourrait être en cause, mais également l’immunité (stimulée en ville du fait de l’exposition plus importante à des agents pathogènes transmissibles). Des infections précoces par des rétrovirus ou la toxoplasmose sont par exemple associées à un sur-risque de schizophrénie selon certaines études.
Les chercheurs s’intéressent par ailleurs aux problèmes de développement cérébral qui pourraient être associés à certaines schizophrénies. Des travaux ont montré que certains autistes développent parfois une forme de schizophrénie atypique.
Attention au cannabis
La consommation de cannabis semble doubler le risque de schizophrénie, mais avec une grande hétérogénéité en fonction des individus. Cet effet dépendrait de la dose, de la teneur du produit en THC (delta-9-tétrahydrocannabinol, le principal composé psychotomimétique de cette drogue), de la durée d’utilisation et, surtout, de l’âge d’exposition et des susceptibilités génétiques individuelles. Des travaux conduits à l’Inserm ont récemment montré que les consommateurs les plus sensibles aux effets psychotiques du cannabis présentent des variants génétiques particuliers. Ce facteur de risque préoccupe particulièrement les chercheurs puisque le cannabis est préférentiellement consommé à l’adolescence, période de maturation cérébrale et d’apparition de la maladie.
A la recherche de marqueurs prédisant l’évolution et différenciant les formes de schizophrénie
Une prise en charge précoce évite une dégradation de l’état de santé du patient et un isolement trop marqué. C’est pourquoi les cliniciens cherchent à identifier des marqueurs de survenue et d’évolution de la maladie au stade précoce, dès la phase "prodromique" qui précède l’arrivée des symptômes de plusieurs années. L’étude européenne EU-GEI comprend justement une étude de population composée de sujets présentant des signes pouvant être annonciateurs de schizophrénie. L’objectif est de mieux comprendre les facteurs qui président à la transition vers la psychose. Les signes avant-coureurs dont il est ici question peuvent être un début d’isolement, un absentéisme scolaire, un malaise social, des émotions floues ou contradictoires, des angoisses... Après ces symptômes non spécifiques, des symptômes atténués ou fugaces apparaissent. Les personnes répondant à certains de ces critères cliniques ont une probabilité d’environ 1/3 de faire une transition psychotique dans les deux ans.
Cette identification précoce reste périlleuse. Les critères cliniques dont disposent les médecins sont peu spécifiques, et pas toujours fiables. Des marqueurs génétiques ou moléculaires complémentaires seraient nécessaires. Mais à ce jour, aucun n’a été identifié. Et la grande hétérogénéité des symptômes que présentent les patients complique cette quête : il est difficile d’établir des profils de patients cohérents, permettant l’étude d’un éventuel arrière-plan génétique commun. En outre, cette hétérogénéité suggère qu’il existe non pas une forme de schizophrénie mais plusieurs, avec leurs caractéristiques cliniques et biologiques propres. Ces différentes formes nécessitent peut être des prises en charge médicales particulières et personnalisées. Elles doivent d’abord être classifiées pour qu’on puisse les identifier clairement.
Des études de cohortes sont nécessaires pour progresser dans cette voie, incluant en particulier des personnes âgées de 15 à 25 ans, période de vulnérabilité à certains facteurs de risque environnementaux, période critique pour l’apparition de la maladie et période déterminante pour le pronostic à moyen terme.
En attendant, l’orientation rapide des jeunes en rupture scolaire ou sociale vers des consultations spécialisées est pertinente : elle permet une évaluation précise et multidisciplinaire de la situation. Le cas échéant, elle permet aussi de tenter d’enrayer la dérive, et de prévenir le risque d’une possible transition vers une schizophrénie chez les sujets apparemment vulnérables.
Pour aller plus loin
Expertises collectives
- Autopsie psychologique - Mise en œuvre et démarches associées (2008)
- Suicide, Autopsie psychologique, outil de recherche en prévention (2005)
- Psychothérapie. Trois approches évaluées (2004)
- Troubles mentaux. Dépistage et prévention chez l'enfant et l'adolescent (2002)
Actualités
- La toxoplasmose s’invite dans le choix des traitements psychotropes (3 juin 2015)
- Cannabis : des effets très variables (25 février 2014)
- Des contributions génétiques aux maladies mentales confirmées (26 septembre 2011)
- Schizophrénie, l’âge du père en cause ? (27 juillet 2011)
Communiqués de presse
- Mise au point de cellules souches iPS… à partir de cheveux de patients schizophrènes (18 juin 2013)
- L’IRM révèle un développement cérébral perturbé chez certains patients schizophrènes (août 2012)
- Schizophrénie : une maladie plurielle (1er août 2011)
- Une mutation génétique directement impliquée dans la schizophrénie (12 octobre 2010)
- Le nouveau visage des maladies psychiatriques (19 mai 2010)
Les associations de malades
Inserm-Associations - la base Inserm Associations
A lire sur d'autres sites
- Vivre avec une schizophrénie - Guide patient (ALD n° 23), Haute autorité de santé (2008)
- Pour mieux comprendre la schizophrénie – dossier d'Allodocteurs.fr
- Schizophrénie (Orphanet)
Multimédias
- Qu'est-ce que la schizophrénie ? et Quelle vie pour les schizophrènes ?, les explications de Pierre-Michel Llorca sur thinkovery.com
Skhizein, film d’animation de Jérémy Clapin
© Dark Prince Production, 2008. Ce film n’est pas un document à valeur scientifique.
Skhizein (short film) from Jeremy Clapin on Vimeo.
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Devant la polémique de certains syndicats infirmiers qui prônent une indépendance jusqu'au boutiste au lieu d'une coopération constructive dans le respect des compétences de chacun, voici un rappel des misions du médecin qui dépassent les simples visites médicale systématiques à l'école...
Circulaires de missions des Assistants Sociaux, Infirmiers et MédecinsPUBLIÉ LE 25/01/2016 À 17H07 par Adrien Ettwiller
En ce qui concerne les Assistants Sociaux, la circulaire mission n'a toujours pas été publiée à ce jour. Le Sgen-CFDT a dénoncé à de nombreuses reprises cette absence et demandé à ce que ces professionnels puissent enfin disposer d'un cadre d'exercice rénové. Le cadre existant n'est plus du tout adapté aux réalités professionnelles des Assistants Sociaux. Les circulaires de missions des médecins et des infirmiers ainsi que l’arrêté des visites et dépistages obligatoires sont parus en novembre 2015. Dès le 10 novembre le SNAMSPEN et le Sgen-CFDT se sont élevés contre l‘arrêté du 3 novembre 2015 qui va à l’encontre d’un travail collaboratif nécessaire à l’efficience du service public en faveur de la santé des élèves : le courrier du SNAMSPEN et du Sgen-CFDT.
Madame la ministre, par l’intermédiaire de son cabinet, répond à ce courrier du 10 novembre 2015 au sujet des visites et dépistages obligatoires. Cette réponse montre à quel point les réalités du terrain ne sont pas appréhendées par notre gouvernance qui dans un simple arrêté met fin à des collaborations professionnelles déjà trop fragiles. Les objectifs de santé publique ne seront jamais atteints ainsi, les professionnels de santé, Infirmiers comme Médecins, le savent. Aux dysfonctionnements bien concrets que nous dénonçons, le ministère choisit de répondre par des phrases issues des circulaires dont on sait d’emblée qu’elles ne feront pas « autorité » !
C’est ainsi que Mme Robine, Directrice de la DGESCO, adresse au recteur un courrier réassurant les collaborations professionnelles indispensables. Certains syndicats infirmiers réagissent par des pétitions en parlant de tentatives de subordinations. Le Snamspen et le Sgen-CFDT quant à eux choisissent de répondre par une lettre ouverte pour réaffirmer l'importance de ces collaborations et les expliciter. |